On sait le Hainaut particulièrement concerné par cette perspective peu réjouissante. Les gares de Mons et Charleroi sont, en effet, directement reliées au Thalys et la suspension du Train à Grande Vitesse est particulièrement mal venue au moment où le chef-lieu de la Province est la Capitale européenne de la Culture.
Considérant le TGV comme « un vecteur structurant du développement territorial » hainuyer, le Conseil provincial estime que les dessertes de Charleroi et Mons doivent être maintenues « comme une compensation des dommages subis par le territoire wallon » lors de la construction des lignes du Thalys.
« Le Collège provincial est donc mandaté pour demander au Gouvernement wallon de défendre activement le maintien de la ligne », a commenté le Député provincial Yves Lardinois. Une démarche similaire sera adressée aux instances fédérales afin que le « Comité de Concertation confirme, dans le contrat de gestion, l’exploitation actuelle du Thalys sur la dorsale wallonne parmi les obligations de Service Public ».