La formation encadrée par Dany Bouvry, formateur Croix-Rouge a été proposée en classe avec deux objectifs, celui de la réanimation et de la désobstruction du bébé jusqu’à un an.
Depuis plus de cinq ans, Mme Claire Mathieu, titulaire de 7ème puériculture, programme cette formation théorique et pratique à l’attention de ses élèves pour les préparer au mieux à leur avenir professionnel immédiat et à leur vie de famille. « Cette initiation de trois heures est très importante pour eux. Face à une situation de réanimation ou de désobstruction, les élèves pourront ainsi agir plus facilement et prodiguer les premiers soins de secours. De plus, ils recevront à l’issue de la formation une attestation de la Croix-Rouge qu’ils pourront valoriser dans leur CV. »
Dany Bouvry donne aux étudiants les premières instructions pour la réanimation d’un bébé : « Ce sont des gestes faciles à reproduire mais qu’il faut adapter en fonction de la taille de l’enfant. Si le nourrisson est inconscient, stimulez-le et vérifiez si il a une réaction. Si pas, posez-le sur une surface plane, vérifiez son ventre et écoutez sa respiration. Si les signes sont négatifs, commencez la réanimation avec 5 insufflations puis 15 compressions au niveau du thorax, 2 insufflations et 15 compressions jusqu’à l’arrivée des secours que vous aurez prévenu ou jusqu’à une réaction du bébé. Et n’oubliez pas de guider les secours à leur arrivée vers la victime.»
Chaque élève a pu mettre en pratique tant les gestes de la réanimation que ceux de la désobstruction en cas d’étranglement.
Ces premiers gestes, même s’ils n’apparaissent pas difficiles d’un premier abord, sont stressants pour les étudiants. Il faut oser les mettre en pratique pour pouvoir intervenir en cas de problèmes. Lorine Chantry, Evi Claes, Charlotte Maquet et Maxance Monart sont 4 des étudiants qui ont suivi cette formation, ils nous livrent leur ressenti : « L’expérience est assez stressante, mais très enrichissante et importante pour pouvoir sauver un nourrisson. Des questions se posent si nous étions confrontés à l’urgence : est-ce que l’enfant va bouger, dans quel état de stress vais-je être, est-ce que je n’aurai pas du suivre une formation plus complète ? Ces premières bases reçues aujourd’hui nous ont donné l’envie de transmettre ces gestes qui nous seront utiles pour notre métier plus tard. »