Elle le prend surtout lorsqu’elle se confronte à la réalité concrète des actions et des projets portés par les acteurs de terrain.
Les mesures de transfert de compétences prises dans la précipitation par le Gouvernement wallon, sous prétexte de clarification et de simplification, risquent d’aboutir aux résultats totalement opposés.
En Wallonie Picarde, ce n’est ni plus ni moins que la fin de nos projets de supracommunalité largement appréciés des communes, l’incertitude autour de la poursuite du travail de nos services de santé mentale, le questionnement quant au maintien du modèle de répartition de l’aide aux communes pour les zones de secours et la déstabilisation des services, pourtant très appréciés, tels que le CARAH et le CREPA et leurs laboratoires.
Les services de la Province ne doivent être ni les otages, ni les victimes d’une vision idéologique et dogmatique portée par un courant hyper régionaliste déconnecté des vraies réalités des citoyens et des pouvoirs locaux.
A la Province, nous avons toujours été disponibles, sans tabou, pour toutes les évolutions institutionnelles qui iraient dans le sens d’une réduction des coûts et d’une meilleure efficacité. C’est pourquoi, nous demandons au Gouvernement wallon, avant de s’engager plus loin, de prendre d’abord le temps de consulter les acteurs de terrain et de mesurer, in situ, les effets négatifs des mesures qu’il préconise.