Entre le Panathlon, dirigé par Philippe Housiaux pour promouvoir les valeurs du sport, et la Province de Hainaut, c’est une vieille histoire de synergies, comme l’a rappelé le Gouverneur Tommy Leclercq. C’est dans l’enseignement de la Province qu’est né ce slogan que l’on espère voir mis en application lors des prochains grands rendez-vous olympiques : il était donc logique qu’une école provinciale déploie toute sa créativité pour le faire vivre. « Un travail réalisé durant le confinement, à distance, ce qui le rend encore plus remarquable », selon le Député provincial Eric Massin.
Ecole à 100% inclusive et faisant du sport et de l’infographie deux de ses fers de lance, Jean Jaurès est donc récompensée de manière tout à fait officielle.
Des réformes en mode « fair-play » ?
De fair-play, il a également été question lors des débats politiques du Conseil provincial. Interrogé par la Conseillère Manuella Sénécaut à propos de l’évolution de la réforme des Provinces et de ses conséquences sur le personnel, le Président du Collège provincial a dit espérer une attitude « fair-play » de la part du Gouvernement wallon : fair-play pour que les sommes demandées pour financer les zones de secours ne dépassent jamais la hauteur du Fonds des Provinces, pour que les montants décidés en mars 2020 (45 millions) soient définitivement arrêtés et pour que la ponction dans le Fonds des Provinces en vue de soutenir le second pilier de pensions pour les agents contractuels ne devienne pas pérenne.
Forte de ces clarifications, la Province pourrait mieux fixer sa trajectoire budgétaire pour faire face aux obligations de financement des zones.
En ce qui concerne le personnel, Serge Hustache rappelle la ligne claire de la Province de Hainaut : « dans le cadre de notre travail participatif avec l’administration, le Collège provincial a pris l’option de ne plus remplacer les départs à la retraite et de soumettre tous les recrutements ou remplacements à des examens très minutieux de la part de l’Inspection des Ressources humaines et de la Direction financière. La méthode est dure mais nous enregistrons des signes encourageants. Alors, même si les enjeux financiers sont considérables, laissons du temps au temps. Laissons nos services travailler et voyons à la rentrée de septembre où en seront nos courbes de personnel. Celui-ci est notre richesse première. Nous voulons plus que jamais un travail constructif, un dialogue permanent avec les organisations syndicales et la sauvegarde du statut de chacun ».