C’était pour rire… Vraiment ?
Dans son spectacle « C’était pour rire », Thomas Delvaux incarnera avec humour et sans ménagement plusieurs personnages, tantôt victimes, tantôt harceleurs. Les élèves insisteront ainsi à un cocktail détonnant fait de toutes ces petites violences quotidiennes et inévitablement destructrices. Comment Pascal va-t-il s’en sortir ? Doudou est-il si irréprochable que cela ? Jusqu’où Kimberley ira-t-elle face aux insultes sur les réseaux sociaux ? Comment interpréter la violence d’Aldo ? Un spectacle qui présentera des clés de discussion d’un fléau qui grandit chaque jour dans nos écoles.
Conscientiser les premiers concernés pour mieux lutter
À l’initiative de Madame Luyten, professeure de techniques éducatives et de citoyenneté, et de la cellule « Ecout’Emoi », chargée de la prévention contre le harcèlement scolaire, l’objectif de cette rencontre est de renforcer les processus mis en place dans la lutte contre le harcèlement et de conscientiser clairement les étudiants sur cette thématique actuelle.
Le harcèlement scolaire, un phénomène loin d’être isolé
D’après une étude de l’Université catholique de Louvain réalisée auprès de 6500 élèves belges, le harcèlement scolaire ne serait pas un phénomène anodin. En effet, il toucherait 35% des étudiants de la 6ème primaire à la 3ème secondaire. Ce qui équivaut à plus d’un étudiant sur trois.
Mais le harcèlement scolaire, c’est quoi ? Le harcèlement est très large. Il peut être moral (dans la parole ou sur les réseaux sociaux), physique, ou matériel (par le racket ou la destruction d’affaires scolaires ou personnelles). Le harcèlement se distingue des autres actes de violence dans le sens où il est répétitif et récurrent. Il provoque ainsi chez la victime un sentiment d’impuissance, qui peut avoir de lourdes conséquences sur son état psychique et/ou physique. En tant que parent ou enseignant, le meilleur moyen d’y faire face serait de repérer les signes inhabituels chez l’adolescent et d’en briser le tabou par la discussion.