Ce projet démarre d’un diagnostic de terrain posé par le CPMS qui est amené à rencontrer de plus en plus d’enfants en grande difficulté scolaire et affective. Ces enfants ont besoin de soutien et d’aide face à une précarité qui ne cesse de grandir. Un enfant sur six, voire un sur quatre vit en situation de précarité. Il est important de pouvoir offrir à tous les enfants des opportunités de développement et de les protéger des conséquences de la précarité.
« Suite aux premières rencontres avec le directeur général, nous en sommes aujourd’hui aux prémices du projet. Nous avons listé une série de partenaires sociaux et culturels qui ont reçu et complété un questionnaire permettant de définir leurs ressources, besoins et freins rencontrés face aux situations familiales rencontrées. Cette première réunion entre professionnels du secteur va permettre de débroussailler, de tisser des liens et de fixer les priorités pour converger vers un projet commun» explique Céline Calcus, Directrice du CPMS provincial de Péruwelz.
Ce 7 février, de nombreux partenaires leuzois se sont donc inscrits dans la dynamique du projet et sont prêts à travailler ensemble: les directions des écoles communales, l’Accueil Temps Libre, les Plaines Communales, les Ateliers langage (école à discrimination positive, l’I.M.S.T.A.M (P.S.E), la Conférence St Vincent de Paul, l’ASBL A.M.O (Amosa), le Centre culturel, l’Equipe sociale solidaire, la Croix Rouge, le Plan de Cohésion Sociale, le CPAS et la Bibliothèque de Leuze. Le Fifty One, la zone de police Leuze-Beloeil- section jeunesse, le CPMS provincial d’ATH et l’ASBL Reform ont également été associés à la cause.
Les constats des partenaires présents rejoignent bien ceux du CPMS. A l’issue de cette première rencontre constructive, des besoins sont clairement ressortis pour réduire les inégalités dans le domaine de l’enfance et pour soutenir la parentalité.
« Outre la nécessaire mutualisation des ressources, les partenaires souhaitent une extension des écoles de devoirs qui actuellement ne peuvent prendre en charge que trop peu d’enfants. Pour contrer les difficultés amenant à une « non-disponibilité » des enfants dans l’acquisition de l’apprentissage scolaire, les pistes d’obtenir un service de logopédie gratuit dans les écoles ainsi qu’un renfort d’encadrement et de soutien des équipes enseignantes ont aussi été mises sur la table» poursuit Céline Calcus.
Les réflexions sont désormais amorcées et les prochaines réunions du réseau de partenaires s’attèleront à définir les contours et la faisabilité des projets.