Quatre épreuves pratiques balisent généralement le concours. Cette année, deux épreuves ont été organisées en raison du peu de disponibilité des machines à expresso, supprimant par conséquence celles liées à l’expresso et au cappuccino.
Seuls le cuptasting et le slow coffee ont départagé les concurrents sur la matinée.
« Le niveau de la compétition était très élevé. Ce concours à but pédagogique est préparé dans nos écoles grâce à des formations assurées par les organisateurs » introduit Renaud Bulteau.
Le cuptasting est une épreuve de dégustation dite triangulaire. Sur les trois tasses présentées, un seul café est différent. C’est celui-là qu’il fallait donc éliminer le plus rapidement possible en l’identifiant à l’aide de l’odorat et du goût, sans en nommer son origine.
Ensuite, pour préparer un slow coffee, il fallait réaliser un café filtre selon les dernières techniques en vigueur tout en démontrant ses excellentes connaissances sur le choix du café moulu, sur l’art de l’extraire et le tirer devant les juges. L’évaluation sensorielle des juges portaient ici sur l’arôme, la saveur, la persistance, l’acidité, le corps, l’intensité et l’équilibre du slow coffee.
« Ce qu’on demandait aux concurrents était comparable au fait d’imaginer qu’on a une cagette de grappes de raisins dans laquelle on demande de sélectionner celui que l’on veut en fonction de son origine et on nous donne 10 minutes pour réaliser le meilleur vin. Alexis a utilisé ici un café originaire de Colombie et un autre du Brésil, il a dû justifier son choix, la quantité d’eau, sa température, en combien de fois le verser, … » explique Renaud.
L’IPES d’Ath peut être fier de son candidat, Alexis Ostyn, qui a su démontrer une belle maîtrise et une grande connaissance du café. Il n’est pas sur le podium mais n’est pas déçu de sa prestation : « Ce concours est une expérience que je n’aurai qu’une fois dans ma vie. Je ne regrette rien. Quand je compare mon niveau lors des entrainements à l’école et ma performance au concours, j’ai muri et je ne m’attendais pas à en apprendre autant sur le café. Il y a bien sûr toujours le stress de la compétition mais je suis fier d’avoir fait un bon café pour le jury et je me suis fait plaisir » conclut Alexis Ostyn.
Le premier prix du concours a été remporté par l’école de Torhout qui profitera d’un voyage au Brésil à la découverte d’une plantation de café. Bruges et Hasselt se sont positionnés en 2e et 3e positions.
